Mode de financement, forme de société, lieu d’activité, contrats d’assurance: chaque starter doit opérer une multitude de choix. Aucun d’entre eux n’est anodin.
Finance: planifier et se faire épauler
Pour bien débuter, élaborer un plan financier vous permettra de chiffrer les moyens nécessaires à la concrétisation de vos idées, les revenus générés, les charges, votre rémunération et celle de vos éventuels employés, et l’impact de votre statut sur vos autres droits et revenus, comme les allocations familiales. Si vous exercez dans le cadre d’une société à responsabilité limitée (SRL), un tel plan vous offrira la possibilité de mettre votre patrimoine à l’abri en cas de faillite.
Votre comptable vous aidera à y voir clair sur votre situation et vos perspectives financières, prendra en charge vos déclarations fiscales et vous aiguillera vers les possibilités d’optimisation de vos revenus et de votre patrimoine, ainsi que vers les solutions pour concevoir un plan de pension notamment. Pour choisir son comptable, n’hésitez pas à vous renseigner auprès d’amis, de relations ou de membres de votre famille actifs dans un secteur comparable au vôtre.
Business plan
Bien sûr, votre plan financier s’inspirera directement de votre plan d’affaires. Incluez-y un descriptif de votre marché, de ses besoins, de ses évolutions et de ce que vous comptez lui proposer. Partagez votre vision et vos objectifs, ce qui rend votre valeur ajoutée unique, et détaillez votre stratégie produit, marketing, vente et distribution.
De même, estimez les ressources nécessaires à la réalisation de vos objectifs et songez aux activités qu’il vous sera plus rentable de confier à d’autres ou d’assumer en partenariat. Au final, c’est aussi la qualité de votre business plan qui rendra votre plan financier crédible auprès des prêteurs ou investisseurs potentiels.
Maison, bureau, coworking: réfléchissez au lieu d’où vous mènerez vos activités. Ce choix peut s’avérer déterminant dans votre succès commercial. Et il aura des implications sur votre organisation quotidienne et votre déclaration fiscale.
Côté administratif
Sachez qu’au moment de lancer votre activité, vous devrez jouir de vos droits civils et, à moins que vous n’optiez pour le statut d’étudiant-indépendant, être âgé d’au moins 18 ans. Vérifiez si votre activité nécessite un accès à la profession.
Après avoir choisi la forme juridique la plus adaptée, demandez votre numéro d'entreprise à la Banque-Carrefour des entreprises et activez votre numéro de TVA correspondant. N'oubliez pas les autres agréments nécessaires à l'exercice de votre activité, comme la licence de la Sabam si vous souhaitez faire profiter vos clients d'une musique agréable, ou le feu vert de l’AFSCA en matière de sécurité alimentaire.
Cotisations sociales
Tout indépendant doit verser des cotisations sociales à une caisse d’assurances sociales de son choix. Elles vous donnent droit à une protection sociale, par exemple en cas de maladie ou lorsque vous prenez votre pension. Enfin, n’oubliez pas de signaler votre changement de statut à votre mutualité, qui fonctionne suivant des régimes différents selon le statut professionnel.