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Future Risks Report 2022

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Future Risks Report 2022

Le changement climatique est pour la première fois le risque numéro un dans toutes les régions du monde

AXA Future Risks Report : les inquiétudes concernant les conséquences de la crise énergétique ne sont nulle part dans le monde plus élevées qu'en Belgique (et en Europe)

  • Le changement climatique reste le risque futur qui inquiète le plus tant les experts que le grand public, et, pour la première fois, à l'échelle mondiale
  • La guerre en Ukraine fait passer le risque de tensions géopolitiques en deuxième place dans le classement des experts, tandis que le grand public s'inquiète davantage des risques d'une pandémie
  • Nulle part ailleurs dans le monde, les risques concernant l'énergie n'occupent une position aussi élevée dans le classement qu'en Belgique et en Europe
  • 8 Belges sur 10 se sentent vulnérables face au risque lié à l'énergie dans leur quotidien, chiffre nettement plus élevé que la moyenne

Le changement climatique occupe tous les esprits, mais pour la première fois, tous les risques connexes sont au cœur des préoccupations mondiales pour les 5 à 10 prochaines années. C'est ce qui ressort de la neuvième édition de l'AXA Future Risks Report qui, en collaboration avec le bureau d'études Ipsos, effectue chaque année un sondage auprès de 4 500 experts de 60 pays différents et 20 000 citoyens. Le changement climatique est considéré comme un risque, au même titre que tout ce qui a trait à l'énergie. Tandis que dans le classement mondial, les risques liés à l'énergie occupent la quatrième position, on remarque qu'ils arrivent en troisième place en Belgique. Nulle part ailleurs dans le monde les risques liés à l'énergie n'occupent une place aussi haute dans le classement qu'en Belgique et en Europe. Et ce n'est guère étonnant au vu des factures d'énergie astronomiques. Le Belge se sent, par rapport aux résidents d'autres pays, nettement plus vulnérable face au risque énergétique.

Chaque année, AXA publie un rapport mondial portant sur la mesure et le classement des changements de perception des risques émergents. Dans ce cadre, AXA interroge aussi bien des experts (gestionnaires de risque) que des citoyens du grand public. Il s'agit de la neuvième année consécutive lors de laquelle AXA mène cette enquête avec le bureau d'études Ipsos.

Le changement climatique en tête des préoccupations dans le monde entier pour la première fois

Au cours de ces cinq dernières années, le changement climatique est chaque fois arrivé en tête du classement général, sauf en 2020, lorsqu'il a été détrôné par la pandémie de coronavirus. Mais pour la première fois, tous les experts de toutes les régions (Amérique, Afrique, Europe, Asie et Moyen-Orient) placent le changement climatique en première position. En Amérique, les risques liés au changement climatique inquiètent également le grand public, car c'est la première fois que cette problématique arrive en tête pour ce groupe.

En Belgique également, aussi bien les experts que le grand public s'accordent à dire que le changement climatique induit le plus de risques par rapport à d'autres menaces comme le terrorisme, les troubles sociaux ou la cybercriminalité. Et l'été dernier est là pour nous le rappeler : nous avons connu (une fois encore) des températures très élevées et une sécheresse, avec tout ce que cela implique pour l'agriculture, la nature et notre approvisionnement en eau.

Top 10 auprès du grand public belge vs. Top 10 auprès des experts belges

« Nous savons en effet depuis longtemps que le changement climatique représente un défi majeur pour la société. Cette étude indique qu'il est considéré comme le principal risque à l'échelle mondiale. Il est urgent d’agir contre le changement climatique. En tant qu'assureur, nous avons un rôle important à jouer. Il est évident qu'AXA continue de mettre en œuvre des actions collectives pour protéger notre société et nos clients » Lucie Taleyson, Chief Risk Officer chez AXA Belgium

L'explosion des prix de l'énergie amène le risque lié à l'énergie en troisième position en Belgique

Dans le classement mondial, les experts et le grand public catapultent les risques liés à l'énergie en quatrième position. Ce risque gagne pas moins de 10 places. Au cours des cinq dernières années, ce risque ne figurait même pas dans le top 10.

Si l'on se penche sur la Belgique, on remarque que la population belge place le risque lié à l'énergie dans le top 3 des risques émergents pour les années à venir. Les experts lui accordent également la troisième position. Et ce n'est pas illogique au vu de l'explosion des factures d'énergie des ménages et entreprises ces derniers mois et semaines.

On remarque cependant de grandes disparités régionales. Dans aucune autre région du monde le risque lié à l'énergie n'est aussi élevé dans le classement qu'en Europe et en Belgique. Du côté des experts, il ne dépasse pas la dixième place en Afrique et arrive en sixième position en Amérique. Les citoyens interrogés en Afrique accordent au risque lié à l'énergie la huitième position, contre la septième pour ceux en Amérique. La crise énergétique est surtout une crise européenne, que l'on explique par la dépendance de l'Europe au gaz et au pétrole russes.

Lorsqu'il est demandé aux Belges s'ils se sentent dans leur quotidien vulnérables face à ce risque, près de 8 sur 10 (79 %) répondent par l'affirmative. Ce chiffre est supérieur à la moyenne de 71 % auprès du grand public.

Il convient également de noter que les Belges ont peu confiance en la capacité du gouvernement à résoudre les problèmes liés à l'énergie. À peine 30 % des Belges (contre 36 % pour la moyenne générale) estiment que nos pouvoirs publics sont préparés à gérer ce genre de risque. Un manque de confiance que l'on retrouve également du côté des experts : à peine 19 % pensent que nos pouvoirs publics ont la capacité de gérer ce risque, pourcentage le plus bas sur l'ensemble des risques.

La guerre en Ukraine accentue les craintes de tensions géopolitiques

Cette étude ayant été organisée après l'invasion de l'Ukraine par l'armée russe, son impact est perceptible dans les résultats.

Les risques d'instabilité géopolitique passent de la quatrième à la deuxième place dans le classement. Pour le grand public, ce risque est légèrement inférieur, et il lui accorde la troisième place. Les citoyens craignent davantage les retombées d'une pandémie (deuxième position).

Alors que la majorité des personnes craignent une escalade du conflit militaire (36 %), elles ont également d'autres inquiétudes, comme une menace nucléaire (23 %) ou la perturbation des chaînes d'approvisionnement logistiques.

Au niveau de la Belgique, plus de 6 Belges sur 10 (66 %) admettent que les conflits géopolitiques s'accentuent et pourraient conduire à une guerre mondiale. Un pourcentage qui nous situe dans la moyenne par rapport aux autres régions du monde. Plus d'un Belge sur 3 (34 %) estime que les conflits géopolitiques ont toujours existé et qu'il y a peu de chances qu'ils se transforment en conflits mondiaux.

Recul de la confiance envers les pouvoirs publics

Interrogés à propos de leur confiance envers la capacité des pouvoirs publics à gérer les risques, les experts et citoyens donnent des réponses qui ont fortement évolué. La confiance a par exemple reculé du côté des scientifiques et académies. Du côté des experts, 82 % ont confiance dans les scientifiques (contre 87 % en 2021), pourcentage étant de 66 % auprès du grand public (contre 75 % en 2021). D'autre part, on remarque que tant les experts que le grand public ont davantage confiance dans l'armée, les services de sécurité et la police.

Concernant la Belgique, on remarque que la population belge est, par rapport à d'autres régions du monde, celle qui fait le moins confiance en son armée et ses services de sécurité (55 %). La confiance du Belge envers son assureur est restée stable (37 %).

Assureurs

Pour terminer, le rôle des assureurs a également été examiné dans le cadre de la protection contre l'ensemble de ces risques émergents. Et que peut-on en conclure ? Malgré un climat de méfiance et de scepticisme, 70 % du grand public estime tout de même que les assureurs auront un rôle important à jouer. Concernant la Belgique de manière plus spécifique, 66 % des citoyens interrogés estiment que les assureurs ont un rôle de premier plan à jouer dans la protection contre les risques futurs.

« Pour nous, les résultats de ce rapport prouvent une nouvelle fois qu'en tant qu'assureur, nous devons offrir au grand public la protection dont il a besoin, et de cette façon contribuer au rétablissement de la confiance envers l'avenir » Lucie Taleyson, Chief Risk Officer chez AXA Belgium.

À propos de l'étude
L'étude AXA sur les risques futurs 2022 a été réalisée par Ipsos pour le compte d'AXA. Elle a impliqué la présentation de questionnaires en ligne à deux groupes distincts : les experts et les membres du public. Cette année, nous avons interrogé 4 500 experts de 60 pays et environ 20 000 membres du public dans 15 pays différents (États-Unis, Royaume-Uni, Australie, Belgique, Chine, France, Allemagne, Hong Kong, Italie, Japon, Mexique, Maroc, Nigeria, Espagne et Suisse). Pour la Belgique, nous avons interrogé 176 experts (interviews menées entre le 10 mai et le 9 juin 2022) et un échantillon représentatif de 1 000 citoyens de plus de 18 ans (interviews menées entre le 13 mai et le 9 juin 2022). L'enquête est disponible dans son intégralité sur le site web d'AXA.

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