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Le AXA Mind Health Report 2023 vient d’être publié

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Le AXA Mind Health Report 2023 vient d’être publié

La tranche d'âge des 25-34 ans est la plus fragile au niveau de la santé mentale

Bruxelles, le 9 mars 2023 - Pour la troisième fois, l'assureur AXA publie son Mind Health Report en collaboration avec Ipsos. Le rapport mesure la santé mentale dans 16 pays, dont la Belgique, avec 2.000 personnes interrogées entre septembre et octobre 2022, et est la première étude après la crise du Covid. L'étude met en lumière les facteurs qui font que les gens se sentent bien dans leur peau ou non, l'impact sur leur état d'esprit et le rôle des employeurs pour anticiper les problèmes et générer un impact positif.

Près de 25 % des Belges se sentent vraiment bien dans leur peau, tandis que le nombre de Belges qui luttent avec leur bien-être psychologique diminue à 11 %, par rapport à 17% en 2021. Néanmoins, 25 % d'entre eux déclarent souffrir d'un trouble mental, soit le même nombre qu'en 2021. Il est encourageant de constater que les chiffres pour la Belgique montrent que le tabou entourant les troubles psychologiques continue à diminuer et que les gens recherchent une aide professionnelle, qu'ils considèrent comme accessible. Il est important de noter qu'en Belgique, la tranche d'âge des 25-34 ans est la plus touchée par les troubles psychologiques, et que la tranche d'âge des 18-24 ans est également très vulnérable.

Les Belges se sentent plus heureux

Comme les années précédentes, le rapport distingue quatre catégories de bien-être mental :

  • S’épanouir (flourishing) : personnes qui obtiennent un score élevé en matière de bien-être mental. Pour la Belgique, il s'agit de 24 % des personnes interrogées.
  • Aller de l’avant (getting by) : les personnes qui sont généralement satisfaites, mais pas suffisamment pour "s'épanouir". Pour la Belgique, il s'agit de 38 % des personnes interrogées.
  • Stagner (languishing) : personnes qui ne fonctionnent pas à plein régime, sont démotivées, ont du mal à se concentrer et sont exposées à un risque de dépression. En Belgique, ce taux atteint 27 %.
  • Lutter (struggling): personnes en proie à des difficultés émotionnelles et présentant des troubles psychosociaux. Pour la Belgique, ce taux atteint 11 %.

Ces chiffres montrent une évolution positive par rapport à l'année précédente. Les Belges luttent beaucoup moins pour leur bien-être psychologique et la majorité d'entre eux semblent même heureux, avec une satisfaction à l'égard de la vie qui dépasse les chiffres internationaux.

Le tabou autour des maladies mentales diminue

25 % des Belges interrogés déclarent souffrir d'un trouble mental, soit le même nombre que lors de l'étude précédente (25 %). 3 personnes sur 5 souffrant d'un trouble mental recherchent une aide professionnelle.

30 % des personnes interrogées pensent que la stigmatisation associée aux troubles mentaux diminue (contre 22 % en 2021).

65 % des Belges estiment que l'aide à la santé mentale est accessible, contre seulement 60 % en 2021. 50 % envisageraient de payer pour des services de conseil, de soutien et de thérapie pour leur bien-être psychologique si nécessaire, contre seulement 36 % en 2021.

Près de 50 % estiment que les services de santé publique apportent un soutien opportun aux personnes souffrant de troubles mentaux, contre seulement 38 % l'année dernière.

Les jeunes et les 25-34 ans sont le plus en difficulté

Les résultats belges de l'AXA Mind Health Report montrent également que ce sont les groupes d'âge les plus jeunes qui ont le plus de mal à se sentir bien dans leur peau.

Dans la tranche d'âge des 18-24 ans, seul 1 jeune sur 10 se sent vraiment bien dans sa peau, 12% d'entre eux éprouvent des difficultés à se sentir bien dans leur peau. Ils déclarent que cela est dû à l'exposition aux médias sociaux et au sentiment d'être constamment "obligé" d'être en ligne et d'interagir. Ils sont plus susceptibles de souffrir de solitude, d'avoir une perception négative de leur corps (46 %) et d'être inquiets pour l'avenir.

Dans la tranche d'âge des 25-34 ans, seule 1 personne sur 8 se sent bien dans sa peau, 18 % d'entre elles éprouvent des difficultés à se sentir bien dans leur peau, un score encore plus élevé que dans le groupe d'âge le plus jeune. Ici également, ce groupe souligne lui-même l'impact de sa dépendance à la technologie, tant au travail que dans la vie privée, et aux médias sociaux, qui est plus élevée que la moyenne nationale. 40 % ont une perception négative de leur corps.

Cette tranche d’âge des 25-34 ans subit déjà plus de pression sociale (attentes de la société, 42 %) que les 18-24 ans (38 %), alors que la moyenne nationale est de 28 %.

"Cela s'explique aussi par le fait que l'on se trouve à l'âge où tout doit se réaliser : faire carrière, vivre ensemble, fonder une famille, élever des enfants, investir, combinés avec les premiers soucis financiers et les incertitudes... C'est souvent néfaste pour l'équilibre entre la vie professionnelle et la vie privée. Ce n'est donc pas une coïncidence si c'est dans cette tranche d'âge que l'on observe le plus de burn-out", explique Lode Godderis, professeur de médecine du travail à la KU Leuven

Ces deux groupes sont nettement plus susceptibles de se sentir seuls que la moyenne nationale. Chez les 25-34 ans, 1 personne sur 4 vit seule. En revanche, en ce qui concerne la "connectivité" (le fait de disposer d'un réseau social composé de personnes en qui l'on a confiance et que l'on apprécie), on constate que les 25-34 ans obtiennent de meilleurs résultats que la moyenne nationale, et que les 18-24 ans s'écartent à peine des résultats globaux nationaux.

Les deux groupes obtiennent également de bons résultats en matière d'acceptation de soi, sans différence significative avec les autres groupes d'âge.

Rôle important du travail et de l'employeur dans le bien-être psychologique

Les chiffres globaux du Mind Health Report 2023 montrent que les travailleurs ont trois fois plus de chances de se sentir bien s'ils bénéficient d'un soutien en matière de bien-être psychologique au travail. Ils sont plus productifs et mieux armés pour faire face au stress et au changement. Résultat : moins d'absentéisme, moins de risques de dépression, de crises d'angoisse, de burn-out ou de rotation du personnel. Près de 50 % des salariés belges estiment déjà que leur employeur fait suffisamment d'efforts en ce sens, contre 37 % en 2022.

"Chez AXA, nous attachons une grande importance au Mind Health Report et nous prenons consciemment des mesures pour promouvoir le bien-être psychologique au travail, comme la réintégration progressive des absents de longue durée dans leur situation de travail", déclare Antoine Boyer de la Giroday, Chief Life & Health Officer AXA Belgium.

Le AXA Mind Health Report est basé sur une enquête réalisée par Ipsos entre septembre et octobre 2022, auprès de 30 000 personnes âgées de 18 à 75 ans, dans 16 pays et territoires à travers le monde : Belgique (2.000 personnes interrogées), France, Allemagne, Hong Kong, Irlande, Espagne, Suisse, Italie, Philippines, Japon, Thaïlande, Turquie, Mexique, Chine, Royaume-Uni et États-Unis.

Ce rapport utilise le terme de "bien-être psychologique". Le bien-être psychologique englobe notre bien-être émotionnel, psychologique et social. Il affecte notre façon de penser, de ressentir et d'agir ; il détermine également la façon dont nous réagissons au stress, dont nous prenons des décisions et dont nous interagissons avec ceux qui nous entourent. Le terme "bien-être psychologique" permet également d'éviter l'idée fausse selon laquelle la santé mentale se réfère uniquement à une maladie.

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