Les voitures autonomes constituent un thème-phare des recherches actuelles et changeront aussi bien notre mobilité que le monde de l’assurance.
Qui sera le premier à commercialiser une voiture autonome ?
Parmi les pionniers, nous trouvons des sociétés technologiques tel Apple, Google, Tesla et des constructeurs comme Audi, Citroen, Mercedes Benz et Volvo. Leurs modèles s’appuient sur un système de radars et de caméras cartographiant l’environnement. Elles détectent, ainsi, voitures, piétons, feux rouges, lignes blanches… En 2015, le directeur du laboratoire de recherche de Google Inc., Sebastian Thrun, évoquait un possible lancement commercial d’ici à cinq ans.
À quel prix ?
La démocratisation n’est pas encore pour tout de suite ! Les pionniers du secteur sont surtout des constructeurs haut de gamme. Le modèle économique pourrait reposer sur la location plutôt que sur la propriété des véhicules.
Légale, la voiture autonome ?
Pour l’instant, les voitures 100 % autonomes sans contrôle du conducteur ne sont pas autorisées en Belgique. Les systèmes de conduite automatisée sont toutefois autorisés sur les routes, à condition qu’ils soient conformes aux règlements des Nations unies sur les véhicules, ou qu’ils puissent être contrôlés voire désactivés par le conducteur .
Quid de la vie privée des conducteurs ?
Lorsque la conduite automobile deviendra totalement dépendante de la technologie, les faits et gestes de chaque conducteur pourront être contrôlés.
Qui est responsable en cas d’accident ?
La voiture autonome est conçue pour éviter les collisions – qui sont à 80 % liées à une erreur humaine. Non, le risque zéro n’existe pas. En effet, on devra toujours s’assurer contre le bris de glace et les dégâts dus à la tempête ou au vandalisme.
Mais qui est responsable en cas d'accident ? Le constructeur automobile ou le fournisseur du logiciel ? Pour les assureurs, il sera essentiel de trancher cette question pour déterminer qui payera les indemnisations.
Plus besoin de permis ?
Aux Etats-Unis, plusieurs états ont déjà donné leur feu vert aux tests de voitures autonomes sur leurs routes. Le conducteur doit, toutefois, toujours avoir le permis de conduire et être présent afin de pouvoir agir sur les roues à tout moment.